vendredi 23 août 2013

récoltes

toujours des fanes debout... elles bougent encore, mes pommes de terre... alors je les laisse pousser encore un peu... j'ai commencé par contre à éclaircir en désherbant sur les lignes que j'avais laissées assez larges, pour cela : une bonne quantité de matière verte à composter... essentiellement du galinsoga et de la renouée... donc facile à enlever...
chénopode et amarante aussi... j'enlève car j'en ai suffisamment... pourpier, par contre je laisse : il se ressèmera pour revenir l'été prochain... c'est ainsi qu'en faisant du désherbage manuel on peut faire du désherbage sélectif et déjà un peu préparer l'année suivante...

il sera plus simple de déterrer les pommes de terre une fois qu'elles auront émergé de la jungle : tout est en effet envahi puisque je n'y ai plus touché depuis le buttage au printemps...

les cultures des basiques ne demandent souvent pas beaucoup de travail - hormis le semis ou la plantation et la récolte, bien entendu... les pois par exemple : semés et tuteurés... récoltés... idem pour les haricots... ensuite on attend que çà pousse et que çà soit mûr... tout au plus si l'on veut, un passage rapide pour retirer les mauvaises herbes volumineuses...

ici la partie du fond reste encore à "nettoyer" : les pommes de terre pourront alors être déterrées plus facilement... et la verdure enlevée sera compostée...





elle était absente un moment... mais la revoici, ou du moins en revoici une, car ce n'est probablement pas toujours la même, une couleuvre à collier sous le noisetier du jardin...































sauterelles et criquets sont aussi arrivés en nombre...




































pas une herse, mais le râteau qui me sert à ramasser l'herbe ; j'en fauche parfois une brouette le matin, actuellement, car Flicka craint toujours de sortir, certains jours, à cause des mouches et des taons, ... ou des tronçonneuses des bûcherons qui périodiquement travaillent une journée à côté...































pas toujours évident de savoir à quel moment les semences de poireau sont mûres...



celle diu céléri à couper sont très nombreuses cette année... tant mieux car elles peuvent aussi servir de condiment...


j'ai ramassé les fruits de la coriandre car certains sont secs et ont tendance à tomber...












cherchez le nombre d'or...








le sarrasin bien fleuri attire beaucoup d'insectes, mais essentiellement diverses mouches syrphides,


















et notre éristale dragueur ou plutôt dragueuse puisque éristale est féminin (même si c'est un mâle :-) en principe "éristale gluante" "eristalis tenax" de son vrai nom) est bien sûr aussi de la partie...




les différentes étapes après la cueillette des fruits de rosa rugosa : ils sont intéressants car volumineux...
peuvent être utilisés de suite, (mangés tels que, infusions, plats cuisinés, compotes de fruits, etc...) ou séchés pour l'hiver ; on peut faire une farine comestible avec les pépins mais ce n'est pas évident car ils sont très durs...



















































à l'extérieur du jardin j'avais protégé certains potimarrons avec des cageots afin que le jars et la jument ne les mangent pas...
ils n'en continuent pas moins de pousser...






9 commentaires:

Nefer istares a dit…

Tres intéressant comme d'habitude continuez !

narvic a dit…

Bonjour

Au bout de quelques années, est-ce que vous arrivez à une forme d'autonomie alimentaire avec votre jardin ?

geispe a dit…

oui, du moins pour certains produits "faciles" comme la pomme de terre, pois, haricots, cucurbitacées, verdure...
plus difficile pour les céréales, car il faut des surfaces plus grandes, pour faire des quantités, et elles sont plus difficiles à récolter et parfois extraire et trier...
et même utiliser puisqu'il faut moudre le blé : à la limite et en cas de nécessité (situation de crise par exemple) on pourrait se passer de céréales ou n'en faire que peu, pour une utilisation de complément pour cuisiner et non de basique (pas de pain, alors)
pour cela j'en cultive toujours un peu, histoire aussi d'expérimenter et de conserver des semences...
oléagineux, aussi : l'huile n'est pas évidente à presser, par exemple... et cela implique d'avoir des arbres anciens (noix p.ex.) ce qui n'est pas notre cas aujourd'hui... on peut cependant cultiver assez facilement un certain nombre de graines oléagineuses alors à usage alimentaire... (mais alors pas de fritures, p.ex... :-)
pour ce qui est des fruits (pommes, pour citer l'un des plus importants) pourtant "faciles" car produisant un peu tout seuls une fois rodés... nos arbres sont jeunes et certains chétifs car n'aimant pas notre fond de vallée...
renseignements pris auprès des anciens, ceux-ci cultivaient un verger 150m plus haut sur le plateau...
la vigne est intéressante et pousse bien...

anna a dit…

bonjour Geispe, nous démarrons notre petit arpent "monotarcique" et votre blog est une mine pour nous, et un plaisir constant avec les photos.
nous venons de récolter 2 petits carrés d'avoine - environ 1 big bag tassé d'épis sur tige - mais nous n'avons pas attendu qu'elle soit complètement mûre, de peur d'en ressemer trop en récoltant, car l'an prochain il y aura du blé d'hiver à cet endroit (toujours en petit carré). Avez-vous une idée pour permettre à cette avoine de finir de mûrir tranquillement à l'abri, en attendant qu'on ait le temps de battre ? on aurait dû faire de belles gerbes, mais on a tout juste réussi à faire du vrac un peu rangé ... mais à ne pas laisser moisir dans le big bag, comment faire ?
Anna et Olivier

geispe a dit…

bonjour !
si elle n'est pas bien mûre il y a divers risques : les semences peuvent en pâtir et être moins bonnes si vous les réutilisez l'année suivante, et la conservation est plus délicate car il faut que le grain soit tout à fait sec. en tous cas il ne faudrait pas qu'il soit "laiteux"... (çà m'est arrivé avec mon seigle qui a moisi au stockage et n'a pas poussé cette année)
je ne pense pas qu'elle tombe trop en la récoltant mais le problème délicat est effectivement de trouver le bon moment : grain mûr mais qui ne tombe pas encore... :-)
par contre çà ne devrait pas gêner s'il en tombe un peu : il paraît que les gaulois semaient tout ensemble et récoltaient le mélange... :-)
pour finir de mûrir à l'abri je fais des gerbes que je pose (non ou pas trop empilées) par exemple sur le foin de la grange, ou mieux, si on peut, que je suspends aux poutres afin qu'elles soient bien aérées. dans les deux cas (mais surtout celles posées) il y a un risque avec des souris, mulots ou rats qui peuvent se servir (moins le cas si les gerbes sont suspendues)
si c'est du vrac il faudrait essayer de "ranger" les épis (l'idéal étant tous les épis au même niveau) car sinon on a des problèmes pour les battre et extraire le grain une fois le moment venu... (le grain peut et même doit sécher éventuellement encore après le battage)(je pense que c'est de l'avoine nue ? car l'avoine pour chevaux ne se bat quasiment pas... et on a du mal à extraire un grain)
en tous cas ne pas laisser dans le big bag car cela risque de moisir, effectivement...

Anonyme a dit…

C'est amusant, je suis sur un terrain en Dordogne et il semble être jumeaux avec le tien: mêmes flore, même faune etc.
Céréales : on peut aussi faire de la farine avec des glands de chêne, n'est-ce pas ?
Pour les épis, attention à ceux du sorgho qui, s'ils ne sont pas assez mûrs, contiennent de l'acide cyanhydrique (comme les noyaux de "prunus" ce qui n'empêche pas des internautes de proposer des recettes de vins avec des noyaux ...
J'hésite un peu à faire du vin de pêche avec des feuilles de pêcher, à ton avis est-ce possible ou avec risque de toxicité ?

geispe a dit…

le problème des glands c'est qu'il faut si je me souviens bien les cuire et recuire pour les désameriser et enlever le tanin...mais ensuite on peut effectivement en faire une farine comestible...
délicieux, le vin de pêche... j'en avais fait il y a longtemps : un vrai goût de malaga... pas connaissance de toxicité...

Madeleine a dit…

Si je n'ai pas le moral, alors je viens voir ton site et j'ai de nouveau le moral ;) D'ailleurs je t'ai mis dans mes "Incontournables" car ta façon de vivre et de nous faire partager tout ça est une forme de "religion" (religare: se relier)... alors merci, encore et toujours!

Will a dit…

J'ai goûté les glands de différents chênes dans le sud, et à différents niveaux de maturité. Ceux des chênes verts (ou "yeuses") se mangent bien, même crus ! Le goût est assez proche de la châtaigne, mais croquant (cru), du coup j'en ai semé autour de chez moi :) J'ai lu que ceux des chênes kermès sont bons aussi, mais je n'ai pas encore eu l'occasion de les goûter mûrs.
Au final, j'ai l'impression qu'a maturité il y a beaucoup moins de tanins et plus de sucre. En plus ça dépend pas mal de l'arbre, le taux de tanin peut être assez variable...
Une technique des amérindiens était de laisser les glands amers dans un panier dans le flot d'une rivière (plusieurs semaines je crois). Je n'ai pas testé car la rivière près de chez moi est malheureusement assez polluée... Autre technique "écureuil" : enterrer les glands pendant plusieurs mois. Sous terre, ils sont sensés noircir et perdre leurs tanins. Pas encore essayé non plus... :)
Par contre la farine de glands n'est pas panifiable, pas de gluten, pas de levée...