mercredi 7 août 2013

un nid...


il y avait toujours plusieurs nichées successives de mésanges, dans un petit saule creux, dans le jardin de sabine... 
je suis allé aux nouvelles et au moment d'y mettre le nez c'est une frelonne qui apparaît sur le pas de la porte : 
"c'est à quel sujet ?"  
en observant un moment, deux ouvrières se sont mises à tourner bruyamment autour de moi : je n'ai pas insisté...
les passages ne les dérangent pratiquement pas car nous n'avions pas remarqué leur présence alors que l'on circule souvent devant... mais c'est le fait de s'arrêter et s'attarder qui les intringue. pas très agressifs ils commencent par regarder qui est l'intrus en tentant de l'intimider par leur vol bruyant et insistant...

l'arbre est assez petit et çà m'a étonné que des frelons s'y installent car ils ont souvent besoin de plus de place : je pense cependant qu'ils peuvent s'adapter et j'ai vu ensuite qu'ils avaient construit et colmaté la partie supérieure, de l'ouverture, aussi...


les frelons chassent les mouches, petites guêpes et abeilles qui butinent ou se posent... une fois qu'ils ont capturé leur proie ils s'arrêtent en se suspendant le plus souvent par une patte arrière.
la prise est découpée sans ménagement et on jette tout ce qui n'est pas intéressant (tête, pattes, ailes) afin de ne rapporter au nid que les meilleurs morceaux, souvent simplement le thorax. ils serviront de nourriture aux larves des futurs frelons.
voici deux prises parmi les nombreux butineurs sur berce et angélique : le frelon faisait la navette, une fois la très populeuse source de nourriture découverte...
mais au bout de deux trois passages, les ombellifères étaient désertées : on avait bien compris le risque...
çà ne durait pas, cependant, et le manège de tout ce monde reprenait au bout de quelques minutes...




 



























les fleurs de la chicorée attirent aussi beaucoup de monde : elles s'ouvre le matin et fanent le soir, remplacées le lendemain par d'autres...
la récupération du nectar et du pollen est parfois assez acrobatique...




























autre mellifère très appréciée, le cirse maraîcher,


un peu lourd, celui-là, pour cette fleur de lavande...


lui, prend son temps pour goûter chacune des petites fleur de ces futures graines de poireau...































 je ne l'avais pas rencontrée l'an passée : le retour de la belle chenille du grand sphinx de la vigne, sur une balsamine de l'himalaya...






























au fur et à mesure des besoins on peut commencer à sortir les pommes de terre dont le feuillage est fané...

on poursuit le séchage de choses très variées : ici du galinsoga qui servira plus tard à faire une "farine verte" : on peut faire ainsi avec beaucoup de plantes... pilées et réduites en poudre elles serviront durant la saison froide... et les goûts et les odeurs sont variables... le galinsoga sec sent très bon...


à l'entrée du jardin, dans les cailloux du chemin, le tussilage fait maintenant de larges feuilles...
les fleurs, premières à apparaître, tôt au printemps, ont depuis longtemps disparu...

les noisettes sont à surveiller : pas encore mûres, il n'y en a pas tellement, cette année...



 on se régale avec le pourpier cru ou cuit,




 un petit argus bleu,



 chénopode et je pense ci-dessous un cousin, une arroche, mais il y a plusieurs sortes et les feuilles peuvent être de forme variable : elles se mangent, en tous cas...


 notre pesto maison est composé de tout un tas de choses, selon ce que l'on a sous la main : ici noix et noisettes, graines de tournesol, légèrement grillées, on rajoute galinsoga, pourpier, fleur de courgette, petits pois frais, chénopode, amarante, origan, pissenlit, bourrache, ail, sel... tout cela pilé...


















un autre retour qui ne passe pas inaperçu : aromia moschata ou aromie musquée, l'un de nos grands et beaux coléoptères... il a passé la journée sur la même angélique, devant la porte... nullement inquiété par la chasse du frelon...








j'ai planté des potimarrons sur le tas de compost devant le jardin : ils y poussent bien et l'avantage est que cela ne prend pas de place à l'intérieur du jardin... personne ne mange les feuilles, mais je vais devoir protéger les jeunes potimarrons avec des cageots renversés ou des filets de pommes de terre dans lesquels je les emballe : le jars et flicka aiment bien les potimarrons...
 

le compagnon rouge fait de jolies capsules gobelets qui contiennent ses graines. et comme la nature est très bien organisée, les gobelets se ferment le soir, pour la nuit, ou lorsqu'il pleut aussi... afin que les graines ne soient pas mouillées...





ils se rouvrent dès qu'il fait chaud et sec...



tristan,



je craignais pour elle, à la suite de l'hiver et du printemps froid et mouillé...  car elle est assez méridionale, mais voici l'argiope de bruennichi, rencontrée tout à l'heure en fauchant de l'herbe...




 elle est passée où, ma copine ?


Aucun commentaire: