lundi 18 juin 2012

mulot


"alors, tu viens, ou tu dors ? .... il dort..."

je pense à noctua pronuba, la fiancée.



hier soir en cherchant Flicka dans son parc j'ai rencontré un mulot... se promenant sur le rebord du muret du bâtiment de la station de pompage.... il s'est mis à courir en long et en large sans oser descendre de son muret, puis a fini par s'immobiliser... me permettant ainsi de le regarder de tout près...

il ressemble fort au mulot à collier (dessous blanc avec une ligne de démarcation nette, et collier jaune, queue très longue) : il est apparemment absent d'une grande moitié ouest de la France et ne se trouve que dans l'Est)
nous avons encore un autre mulot, le mulot sylvestre (lui, se trouve partout : dessous blanc sale, sans ligne de démarcation nette, pas de collier et queue un peu plus courte)

je pensais qu'il ferait un gros bond dans l'herbe... mais en fait il n'osait pas, et lorsque je l'ai touché du doigt, il a pris son courage à quatre pattes et est descendu prudemment le mur en s'agrippant façon varappeur - mais tête en bas ce qui n'est pas évident... :-)







3 commentaires:

la Mère Castor a dit…

bravo à l'éclairagiste (on ne félicite jamais assez les techniciens...)

Clara a dit…

J'adore ces petits mulots mais je commence à en avoir vraiment beaucoup et ils font des "ravages" dans mon jardin. Est ce que leur population va augmenter sans cesse ou est ce que ça va se réguler tout seul ? Il n'y a qu'une chouette que j'entend parfois la nuit et mon vieux chat de 18 ans qui pourraient leur faire un peu peur...

geispe a dit…

ils sont effectivement mignons et se comportent parfois comme des écureuils...
mais gênants car ils font des dégats, avec leur gros appétit et leur envie de faire des réserves, aussi...
pas évident de se protéger (hormis pièges et poison, que je proscris personnellement) et cette année il y en a effectivement énormément. il faudra observer ce que çà donne l'an prochain, car il y a des années à pic de populations... un peu comme pour les campagnols aussi...
l'un des problèmes est que l'agriculture (et souvent le jardinier) traditionnelle les empoisonne avec un anticoagulant, qui tue aussi les prédateurs s'ils mangent des rongeurs morts. ensuite le rongeur, plus prolifique revient encore plus fort, alors que le prédateur plus sensible ne suit plus voire disparaît... il faut donc chaque fois et de plus en plus avoir recours au poison, de sporte que l'on est dans un vrai cercle vicieux...
je n'ai plus vu de petit mustélidé comme belette, hermine, putois depuis des lustres... et même pas de renard depuis bien deux années... ils sont (étaient) tous gros mangeurs de petits rongeurs...