lundi 3 août 2009

pourpier



nous avions expérimenté il y a un ou deux ans le pourpier lactofermenté, dans de gros pots de lactofermentation : c'était très bon mais pas du tout pratique, de chaque fois en puiser un peu. à la fin çà a tendance à se gâter à force d'ouvrir régulièrement...
comme cette année le pourpier est revenu en masse (ce n'est pas le cas tous les ans) j'ai essayé de faire du petit modèle - histoire de faire juste une portion - dans un bocal de confiture d'environ 350g : çà fonctionne bien et c'est très bon...
donc feuilles de pourpier (c'est un peu fastidieux de les cueillir mais il vaut mieux ne pas mettre les tiges sauf pour les pointes, car elles sont un peu coriaces) et un peu de sel puis de l'eau...
ne pas s'étonner car le pourpier absorbe l'eau en bonne partie et l'ensemble devient un peu gélatineux et fait même de drôles de fils... mais c'est très bon quand même cru ou cuit...
j'ai placé à l'intérieur du bocal une rondelle de bois de dimension adéquate, coupée ici dans du frêne sec que j'avais sous la main dans mon bois de chauffage : le couvercle métallique à vis mis sur le bocal va presser un peu le pourpier de façon à le maintenir sous l'eau. j'ai mangé le contenu de mon bocal environ 15 jours après mais çà se garde tout l'hiver en principe. je vais donc en faire d'autres exemplaires, y compris avec d'autres légumes ou plantes. la conservation de longue durée reste à essayer mais je ne pense pas que cela pose problème.

pour tasser on doit pouvoir aussi prendre des cailloux plats : donc à récupérer si on en trouve...

2 commentaires:

mamapasta a dit…

j'en ai fait, au printemps, avec des tiges d'aliaire juste formées en fruits verts, je le mange maintenant et je me régale..pourpier, pas encore essayé!

Anonyme a dit…

Punaise vous êtes un original mais de plus vous utilisez un Ricoh bigre vous êtes doublement un original.

Bien amicalement